Atelier préparatoire des actions de plaidoyer aux chefs des partis politiques pour l’acceptation et l’alignement des 12 femmes candidates.

   

Mercredi 24 mai 2023 de 08h30 à 16h.

Au Bureau SYFES, Salle de Formation en Pâtisserie, sise 264, Buta, Lingwala

SYFES en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers DIAKONIA et la coopération Suédoise « SIDA » ont organisés l’atelier préparatoire pour des actions de plaidoyer aux chefs des partis politiques pour l’acceptation et l’alignement des 12 femmes candidates à Kinshasa et à Mbanza-Ngungu

            Dans le cadre du projet de « Mise en place d’un cadre de Dialogue multi-acteurs (Femmes, OSC et Ministères sectoriels) pour promouvoir la participation effective des femmes, aux institutions publiques et la promotion de l’égalité de sexe et de la non-discrimination » conduit par l’ONG SYFES avec l’accompagnement de DIAKONIA dont l’objet est de « Contribuer au renforcement du dialogue stratégique entre les groupes de défense des droits des femmes, les OSCs et les ministères sectoriels pour la défense des droits des femmes et éradiquer les structures qui soutiennent la violence sexiste et qui empêchent les femmes et les jeunes filles à accéder aux espaces de participations politiques et socio- économiques dans leur vie ».

          Considérant la promulgation de loi électorale n°22-029 du 29 juin 2022, la publication du calendrier électorale, la révision du fichier électorale et faisant suite aux recommandations issues des activités de l’année 2 consistant à accroitre la participation politique des femmes par un accompagnement rapproché des femmes aspirantes à la politique ; Le budget et le plan opérationnel étant déjà validés, les coaches étant déjà formés, il est nécessaire de passer aux autres activités de l’année 3 du projet.

C’est dans ce cadre que SYFES entend organiser l’atelier préparatoire des actions de plaidoyer aux chefs des partis politiques pour l’acceptation et l’alignement des 12 femmes candidates.

Objectif Global

Contribuer aux échanges, à la confrontation des points de vue et aux propositions pour construire une stratégie commune des actions de plaidoyer menant à une forte acceptation des femmes potentielles candidates aux prochaines élections sur les listes des parties politiques.

Objectifs spécifiques

  • Elaborer la note de plaidoyer.
  • Etablir le calendrier d’actions de plaidoyer ;
  • Etablir la liste des partis politique cibler
  • Favoriser l’appropriation du contenu de coaching aux 20 coachs.

Résultats attendus

– la note de plaidoyer produite ;

– le calendrier d’actions de plaidoyer établi ;

– la liste des partis cibles établie.

Images

Formation des coachs sur l’accompagnement des femmes candidates aux élections à Kinshasa.

Vendredi 12 et Samedi 13 Mai 2023, de 08h30 à 16h.  Au Bureau SYFES dans la Salle de Formation en Pâtisserie, sise 264, Buta, Lingwala.

                                       SYFES en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers DIAKONIA et la coopération Suédoise « SIDA » ont organisés une formation des coachs sur l’accompagnement des femmes candidates aux élections à Kinshasa. Dans le cadre du projet de « Mise en place d’un cadre de Dialogue multi-acteurs (Femmes, OSC et Ministères sectoriels) pour promouvoir la participation effective des femmes, aux institutions publiques et la promotion de l’égalité de sexe et de la non-discrimination » conduit par l’ONG SYFES avec l’accompagnement de DIAKONIA dont l’objet est de « Contribuer au renforcement du dialogue stratégique entre les groupes de défense des droits des femmes, les OSCs et les ministères sectoriels pour la défense des droits des femmes et éradiquer les structures qui soutiennent la violence sexiste et qui empêchent les femmes et les jeunes filles à accéder aux espaces de participations politiques et socio- économiques dans leur vie ».

                       Considérant la promulgation de loi électorale n°22-029 du 29 juin 2022, la publication du calendrier électorale, la révision du fichier électorale et faisant suite aux recommandations issues des activités de l’année 2 consistant à accroitre la participation politique des femmes par un accompagnement rapproché des femmes aspirantes à la politique.

C’est dans ce cadre que SYFES entend organiser la Formation des coachs sur l’accompagnement des femmes candidates aux élections à Kinshasa. 

le mot de circonstance présenté par Mme Rose MUCHANGA, présidente Nationale de la SYFES, qui a éclairé l’assistance pour la circonstance à laquelle cette activité est organisée.  

  1. Objectif Global

Contribuer au renforcement des capacités des 20 coachs à prendre en charge l’accompagnement des femmes potentielles candidates aux prochaines élections.

    2. Objectifs spécifiques

  • Doter 20 coachs des capacités de maitrise de la théorie du coaching et les méthodologies de coaching des leaders politiques.
  • Favoriser l’appropriation du contenu de coaching aux 20 coachs.

3. Résultats attendus

  • 20 coachs maitrisent la théorie du coaching et les méthodologies de coaching.
  • 20 coachs s’approprient du contenu de coaching.

Remise des brevets par le facilitateur aux 20 coachs qui ont suivis la formation.

        

Atelier d’animation du cadre de concertation Multi acteurs sur les innovations de la loi électorale révisée le 5 juillet 2022.

Cette activité est organisée par la synergie des femmes de la société civile en sigle (SYFES) avec l’appuis financier et logistique de DIAKONIA.

Les mots présentés en série :

Premièrement, le mot de circonstance présenté par Mme Rose MUCHANGA, présidente Nationale de la SYFES, qui a éclairé l’assistance pour la circonstance à laquelle cette activité est organisée.

Deuxième mot était présenté par Madame la secrétaire Générale du Ministère du Genre, Enfant et famille, qui présenté la situation globale de la participation des femmes dans les instances décisionnaires ou elle a fait l’historique en terme des pourcentages du pays. Elle a rappelé à l’assistance en soulignant que le président de la République et Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avait fermement promis d’améliorer la représentation des femmes dans le gouvernement précèdent et ce qui fit faire dans le gouvernement actuel, bien que le besoin est toujours manifeste.

Mot de Mme Nicole NTUMBA BWATSHA, conseillère du chef de l’Etat en matière politique et professeur d’Université.

Elle nous définit les consonnes Ca et Ka : Ca minorise la femme, tandis que Ka donne la femme une considération dans la société et dans les milieux des hommes.

Elle a pris un exemple de son cas, quand elle était partie représentée le Chef de l’Etat dans l’un sommet de la SADC où elle s’est fait démarquer en posant une question brillante en anglais sans être interpréter par qui que ce soit comme elle a la maitrise de parler l’anglais.

Sa question l’a fait comme une star et cela l’a fait arriver de décorer la table des panélistes. Donc son savoir l’avait aidé de s’imposer devant les hommes et surtout la présence des présidents de l’espace SADC. Elle invite aux femmes de n’est pas être complexée que de se baser sur la complémentarité.

Mr Clément SHAMASHAMA MINGA, Avocat et membre du CREEDA, son exposé s’est focalisé autour de la présentation sur la nouvelle loi électorale et ses avantages ou ses innovations.

Il a prélevé 9 innovations qui sont regroupées à 6, à savoir :

  • Les innovations relatives au seuil de recevabilité des listes de candidatures (article 22 loi électorale).

Un parti ou un regroupement politique qui n’alignerait pas 300 candidats ne serait pas déclarée recevable par la CENI.

  • Les innovations relatives à la prise en compte de la dimension genre dans la constitution des listes des candidatures (Art 13 loi électorale). L’exemption du paiement des frais de dépôt des candidats pour les listes comprenant au moins 50% des femmes.

Les partis ou regroupements politiques qui aligneront 50% des femmes dans leurs listes des candidatures ne paieront pas la caution.

  • Les innovations relatives à l’inéligibilité des personnes condamnées par des crimes de guerres, des crimes contre l’humanité et autres crimes listés dans la loi électorale.
  • Les innovations relatives à la définition d’un régime légal exhaustif pour le vote électronique et semi-électronique. En cas des divergences autour des résultats issus de dépouillement, c’est le comptage des bulletins manuels qui serait prise en compte.
  • Les innovations relatives aux obligations de la CENI, la CENI a l’obligation de publier la cartographie électorale. Inviter toutes les parties prenantes afin d’engager les débats à la fin des opérations de la cartographie.

Il y a parfois un candidat fort qui peut influencer les agents de la CENI en orientant le centre d’inscription tout prêt de son fief au détriment de ses adversaires candidats.

La CENI a l’obligation à remettre les PV des résultats aux témoins des partis et regroupements politiques à la fin des opérations de comptage des résultats.

  • Les innovations relatives aux obligations des cours et tribunaux dans le traitement des contentieux électoraux.

C’est la déchéance de mandat en cas de la découverte ultérieure d’une cause d’inéligibilité dans les chefs d’un élu (Art 10 bis inséré par la loi électorale révisée en 2022).

  • La sanction du non-respect du délai d’examen des contentieux électoraux par les cours et tribunaux (Art 74).
  • L’obligation des organismes ayant déployé leurs observateurs électoraux.

Après cet exposé sur les innovations apportées par la nouvelle loi électorale la modération a autorisé d’ouvrir les débats.

Une série des questions réponse était ouverte entre l’intervenant et les participants. Et en suite quelques participants. Et en suite quelques participants ont intervenu pour ajouter quelques stratégies.

Par exemple :  Madame Elodie MUZIGIRWA a proposé aussi d’identifier les femmes potentielles candidates pour les appuyer afin qu’elles gagnent les élections.

Comme constant : majorité des femmes ne sont pas engagées de s’occuper en politique.

Comme observation : plupart des femmes qui sont nommées Ministres, élevées comme mandataires de l’Etat et celles qui sont au parlement s’occupent que d’elles-mêmes et elles s’occupent des membres de leurs familles. Elles ne pensent pas aux autres qui ont milité pour qu’elles puissent être là-où elles sont.

Elles ne reviennent pas auprès de nous pour nous appuyer dans le travail de terre que nous menons au quotidien.

La formation sur la mise en œuvre du guide d’animation du cadre de concertation multi acteurs par Mme Clément SHAMASHANGA MINGA qui édifie les participants à leur démontrant les différentes étapes du guide : le contexte, les objectifs, la cible, les résultats attendus, …

Après cette phase de formation, une séance des questions-réponses était ouverte pour corriger certaines lacunes dans l’organisation et de la prévision des activités ; comment les acteurs doivent travailler tout en étant professionnels.

Moment fort : la répartition des travaux en groupes, 3 groupes de travail:

Groupe 1 : ce groupe a travaillé sur :

  • Le rôle des partis politiques congolais dans la promotion des femmes dans le processus électoral.

Groupe 2 : l’accès des femmes aux moyens financiers pour financer leurs activités politiques.

Groupe 3 : ce 3ème groupe a travaillé sur l’accès des femmes dans les médias en périodes électorale.

C’est tenue le vendredi, 30 septembre 2022 dans la salle père BOKA du CEPAS à Kinshasa Gombe