Rencontre Intercommunautaires des Mamans du Nord-Kivu (Les Nande, Hunde, Hutu, Walikale, Tutsi).

L’intercommunautaire des femmes est en Réunion d’échange élargie à nos députés et aux partenaire internationaux à l’hôtel SULTANI ce Jeudi 02 Mars 2023. Les femmes du nord Kivu ne veut plus être seulement victime de la guerre mais l’actrice principale de la paix .
Cette initiative vient d’un constant Selon lequel les mamans de intercommunautaires sont inactives face à la situation qui sévi au Nord-Kivu. C’était question de Mettre ensemble les réflexions en vue de savoir ce qu’il faut faire sur  la situation de la guerre qui sévi dans leur province.
 » Nous ne vivons plus, nous sommes entrain de tirer notre dernier souffle. »
Sommes-nous entrain d’aller vers l’extermination, l’apatridie, telles sont les questions qui surgissent dans les cœurs des femmes du Nord-Kivu, qui ont décidé de ne plus se taire, mais plutôt agir et faire entendre la voix de la femme pour la situation change.
Nous n’avons jamais eu le temps de planifier la guerre, mais toujours la femme s’assoit pour planifier la paix, alors nous ne pouvons pas assumer les conséquences de la guerre, a dit Madame Catherine de l’ONU femme qui a mis en exergue la capacité des femmes de se mettre ensemble même quant elle sont opposées, tout en attirant l’attention sur ce qui risque de les diviser, notamment le conflit de leadership et le lucre.


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DÉBUT DE LA DEUXIÈME PROMOTION SUR LA PÂTISSERIE

Ce Mercredi 01 Mars 2023, Dans le cadre de la poursuite du projet « jeunesse sobre communauté plus saines, transformer les jeunes violents à Kinshasa », avec l’appui technique et financier l’Agence suédoise de Développement International (SIDA), via la Fédération Mondiale Contre la Drogue, WFAD, après l’accompagnement psychosocial des filles toxicomanes (KULUNA), un deuxième volet a été celui de la création d’emploi et des activités génératrices des revenus des filles accompagnées.

Les objectifs de cette composante ou de ce deuxième volet était celui de donner une autonomisation financière aux jeunes filles à travers la création d’emplois stables et durables pour les rendre autonomes dans leur vie et dans leurs communautés de perspective.

Ceci n’est possible qu’avec un certain nombre d’actions préalable à savoir : la formation ou l’apprentissage d’un métier, l’accès à un appui financier ou d’un crédit, la formation dans diverses filières de la vie.

C’est ainsi que, l’un des partenaires d’exécution dudit projet, la Synergie des Femmes de la Société Civile, SYFES en sigle, de par son expérience et la maîtrise de toutes les filles ex-toxicomanes accompagnées, s’entend lancer une deuxième série de formation en apprentissage d’un métier en ciblant « la Pâtisserie » comme filière en prenant en compte le choix des bénéficiaires.

Il sied de souligner que l’apprentissage d’un métier et l’éducation des filles sont des composantes centrales de développement d’un être humain tout au long de la vie par ricochet, les amène à participer à la société et au monde du travail.

L’autonomisation des filles, leur permet de prendre des décisions déterminantes concernant différents problèmes de la société. Elles peuvent avoir la possibilité de redéfinir les rôles des genres ou d’autres rôles similaires, ce qui peut leur donner plus de liberté pour poursuivre leur vie de manière épanouie.

Des études récentes ont constaté que l’autonomisation économique des femmes était fondamentale pour la réduction de la pauvreté, et une condition préalable au développement durable, exploitant la possibilité de modifier considérablement l’évolution de nos sociétés d’ici 2030.

La Synergie des Femmes de la Société Civile, SYFES en sigle, mérite tout son encouragement dans cette lutte contre la pauvreté en outillant aux filles toxicomanes les voies pour un entreprenariat ouvert à la stabilité et l’autonomisation des ces jeunes.

Atelier de Renforcement des Capacités des Facilitateurs et Facilitatrices

Du vendredi 06/01 au Samedi 07/01/2023 dans la salle de la réunion du bâtiment de PNSR au sein de la maternité de Kintambo en face de l’hôpital de Kintambo dans la commune de KINTAMBO, S’est tenu Un Atelier de Renforcement des Capacités des Facilitateurs et Facilitatrices, Membres et Collaboratrices de la SYFES Organisé par la SYNERGIE DES FEMMES CONGOLAISES ( SYFES ) en sigle, en partenariat avec l’ Ambassade de la France dans le cadre du Projet :
D’ENCADREMENT DES JEUNES FILLES EX: KULUNA EN MATIÈRE DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE, DANS LA LUTTE CONTRE LES SGVB, SSR ET LEURS AUTONOMISATION POUR LEURS INSERTIONS SOCIALES.

THÈME : PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE LES VIOLENCES BASÉES SUR GENRE ( VBG ) ET VIOLENCES SEXUELLES.

Heures : De 11HOO’ — 16 HOO’.
Premier jour:
Modérateur Mr Carlin PINZI.
Première Intervenante Mme Esther TAYEYE du ministère du Genre de la cellule d’études.
Mme Esther TAYEYE parle sur les Concepts qui mettent les barrières dans la promotion du genre.

Deuxième Intervenant Mr Carlin VESE PINZI, Expert en genre, Féminités et Masculinités Positive. Mr Carlin parle sur : Genre, Sexe et Stéréotypes du Genre.

Les Interventions en Général de l’Experte Mme Rose MUCHANGA Coordinatrice de la SYFES et Chef des Projets
Des Questions, Contributions et Échanges entre les Intervenants et les Participants ( es ).

Atelier d’animation du cadre de concertation Multi acteurs sur les innovations de la loi électorale révisée le 5 juillet 2022.

Cette activité est organisée par la synergie des femmes de la société civile en sigle (SYFES) avec l’appuis financier et logistique de DIAKONIA.

Les mots présentés en série :

Premièrement, le mot de circonstance présenté par Mme Rose MUCHANGA, présidente Nationale de la SYFES, qui a éclairé l’assistance pour la circonstance à laquelle cette activité est organisée.

Deuxième mot était présenté par Madame la secrétaire Générale du Ministère du Genre, Enfant et famille, qui présenté la situation globale de la participation des femmes dans les instances décisionnaires ou elle a fait l’historique en terme des pourcentages du pays. Elle a rappelé à l’assistance en soulignant que le président de la République et Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avait fermement promis d’améliorer la représentation des femmes dans le gouvernement précèdent et ce qui fit faire dans le gouvernement actuel, bien que le besoin est toujours manifeste.

Mot de Mme Nicole NTUMBA BWATSHA, conseillère du chef de l’Etat en matière politique et professeur d’Université.

Elle nous définit les consonnes Ca et Ka : Ca minorise la femme, tandis que Ka donne la femme une considération dans la société et dans les milieux des hommes.

Elle a pris un exemple de son cas, quand elle était partie représentée le Chef de l’Etat dans l’un sommet de la SADC où elle s’est fait démarquer en posant une question brillante en anglais sans être interpréter par qui que ce soit comme elle a la maitrise de parler l’anglais.

Sa question l’a fait comme une star et cela l’a fait arriver de décorer la table des panélistes. Donc son savoir l’avait aidé de s’imposer devant les hommes et surtout la présence des présidents de l’espace SADC. Elle invite aux femmes de n’est pas être complexée que de se baser sur la complémentarité.

Mr Clément SHAMASHAMA MINGA, Avocat et membre du CREEDA, son exposé s’est focalisé autour de la présentation sur la nouvelle loi électorale et ses avantages ou ses innovations.

Il a prélevé 9 innovations qui sont regroupées à 6, à savoir :

  • Les innovations relatives au seuil de recevabilité des listes de candidatures (article 22 loi électorale).

Un parti ou un regroupement politique qui n’alignerait pas 300 candidats ne serait pas déclarée recevable par la CENI.

  • Les innovations relatives à la prise en compte de la dimension genre dans la constitution des listes des candidatures (Art 13 loi électorale). L’exemption du paiement des frais de dépôt des candidats pour les listes comprenant au moins 50% des femmes.

Les partis ou regroupements politiques qui aligneront 50% des femmes dans leurs listes des candidatures ne paieront pas la caution.

  • Les innovations relatives à l’inéligibilité des personnes condamnées par des crimes de guerres, des crimes contre l’humanité et autres crimes listés dans la loi électorale.
  • Les innovations relatives à la définition d’un régime légal exhaustif pour le vote électronique et semi-électronique. En cas des divergences autour des résultats issus de dépouillement, c’est le comptage des bulletins manuels qui serait prise en compte.
  • Les innovations relatives aux obligations de la CENI, la CENI a l’obligation de publier la cartographie électorale. Inviter toutes les parties prenantes afin d’engager les débats à la fin des opérations de la cartographie.

Il y a parfois un candidat fort qui peut influencer les agents de la CENI en orientant le centre d’inscription tout prêt de son fief au détriment de ses adversaires candidats.

La CENI a l’obligation à remettre les PV des résultats aux témoins des partis et regroupements politiques à la fin des opérations de comptage des résultats.

  • Les innovations relatives aux obligations des cours et tribunaux dans le traitement des contentieux électoraux.

C’est la déchéance de mandat en cas de la découverte ultérieure d’une cause d’inéligibilité dans les chefs d’un élu (Art 10 bis inséré par la loi électorale révisée en 2022).

  • La sanction du non-respect du délai d’examen des contentieux électoraux par les cours et tribunaux (Art 74).
  • L’obligation des organismes ayant déployé leurs observateurs électoraux.

Après cet exposé sur les innovations apportées par la nouvelle loi électorale la modération a autorisé d’ouvrir les débats.

Une série des questions réponse était ouverte entre l’intervenant et les participants. Et en suite quelques participants. Et en suite quelques participants ont intervenu pour ajouter quelques stratégies.

Par exemple :  Madame Elodie MUZIGIRWA a proposé aussi d’identifier les femmes potentielles candidates pour les appuyer afin qu’elles gagnent les élections.

Comme constant : majorité des femmes ne sont pas engagées de s’occuper en politique.

Comme observation : plupart des femmes qui sont nommées Ministres, élevées comme mandataires de l’Etat et celles qui sont au parlement s’occupent que d’elles-mêmes et elles s’occupent des membres de leurs familles. Elles ne pensent pas aux autres qui ont milité pour qu’elles puissent être là-où elles sont.

Elles ne reviennent pas auprès de nous pour nous appuyer dans le travail de terre que nous menons au quotidien.

La formation sur la mise en œuvre du guide d’animation du cadre de concertation multi acteurs par Mme Clément SHAMASHANGA MINGA qui édifie les participants à leur démontrant les différentes étapes du guide : le contexte, les objectifs, la cible, les résultats attendus, …

Après cette phase de formation, une séance des questions-réponses était ouverte pour corriger certaines lacunes dans l’organisation et de la prévision des activités ; comment les acteurs doivent travailler tout en étant professionnels.

Moment fort : la répartition des travaux en groupes, 3 groupes de travail:

Groupe 1 : ce groupe a travaillé sur :

  • Le rôle des partis politiques congolais dans la promotion des femmes dans le processus électoral.

Groupe 2 : l’accès des femmes aux moyens financiers pour financer leurs activités politiques.

Groupe 3 : ce 3ème groupe a travaillé sur l’accès des femmes dans les médias en périodes électorale.

C’est tenue le vendredi, 30 septembre 2022 dans la salle père BOKA du CEPAS à Kinshasa Gombe

SEANCES DE FORMATION SUR LA PÂTISSERIE PREMIERE PROMOTION

Du 12/09 /2022 au 04 /10/ 2022

Dans le cadre de la poursuite du projet « jeunesse sobre communauté plus saines, transformer les jeunes violents à Kinshasa », avec l’appui technique et financier de l’Agence suédoise de Développement International (SIDA), via la Fédération Mondiale Contre la Drogue, WFAD au sein de la Synergie des Femmes de la Société Civile, SYFES en sigle.

C’est ainsi que, l’un des partenaires d’exécution dudit projet, la Synergie des Femmes de la Société Civile, SYFES en sigle, de par son expérience et la maitrise de toutes les filles ex-toxicomanes accompagnées, s’entend lancer une série de formation en apprentissage d’un métier en ciblant « la Pâtisserie » comme filière en prenant en compte le choix des bénéficiaires.

Cet atelier avait comme objectif : Maitriser les recettes en pâtisseries (Pâte à brioche, madeleine et gaufre, cake, pain carré, pain –pain baquette, beignet, galettes, génoise, gâteau d’anniversaire-Mariage, samossa-biscuit, chawarma, pain garni) pour une autonomisation durable et la réinsertion sociale assurée.

En vue de favoriser l’implication des participantes, durant les séances d’apprentissage en pâtisserie, une approche participative, actives et andragogique a été adoptée. Cela a consisté à accompagner les participantes sur la voie du changement individuel et organisationnel.

RESULTATS OBTENUS
  • 24 filles et 2 APS ont acquis des connaissances pratiques et théoriques en pâtisserie et peuvent même transférer moyennant coaching, aux autres, tout en notant que 3 filles et 1 APS n’ont pas présenté le jury
  • Collaboration entre SYFES est l’Inspection Urbaine des Affaires Sociales entreprise et catalysée par PECS,
  • Climat de confiance installé avec les filles bénéficiaires renforçant ainsi leur estime de soi,
  • Climat de confiance amélioré avec la communauté,
  • Preuve de la réalisation de cet apprentissage en pâtisserie grâce au jury spécial réalisé.

Notons que toute la période de l’apprentissage des filles en pâtisserie, a été supervisée par l’équipe de la synergie des femmes de la société civile.

Atelier de plaidoyer et élaboration du cahier de charge couple d’une séance des dialogues avec les parties prenantes a Kinshasa

SYFES avec l’appui technique et financier de DIAKONIA  et de SIDA a organisé un atelier de plaidoyer et élaboration du cahier de charge couple d’une séance des dialogues avec les parties prenantes a Kinshasa

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Sensibilisation des 250 filles

SENSIBILISATION DES FILLES

 Deux cent cinquante filles Kuluna ont été recruté par la Synergie des femmes de la société civile (SYFES) afin de faciliter leur réinsertion dans la vie socioéconomique. 

En effet, Kinshasa la capitale congolaise fait face au phénomène Kuluna qui, depuis une décennie et demi, dérange la quiétude de la population. Et pour y remédier, l’actuel gouvernement et la Police Nationale Congolaise avaient mis en place une nouvelle unité spécialisée dénommée « Anti-Kuluna », venue de la légion nationale d’intervention de la Police. Elle a pour principale mission de lutter contre les bandits urbains communément appelés « Kuluna » qui sèment la terreur dans les quartiers de Kinshasa au grand désarroi des familles. Un constat amer a fort malheureusement été fait révélant parmi ces bandits et dans leurs réseaux la présence de jeunes filles.

Ainsi, plusieurs de ces jeunes délinquants ont été transférés dans la province du Haut Lomami pour y être formé et être récupéré utilement dans la société.

Ext

Célébration Communautaire avec les jeunes filles mineures Ex-Kuluna, Ex-Toxicomanes
La Synergie des femmes de la société civile  en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme, «CNDH» en sigle
ont organisé une Célébration Communautaire de la Fin d’Accompagnement Psychosocial des Jeunes Filles Mineures Ex-Kuluna, Ex-Consommatrices de Drogue pour leur Réinsertion Social Durable dans la Société.
Cette cérémonie s’est déroulée dans la salle polyvalente du Secrétariat General du Genre.

Lancement Phase II « Jeunesse sobre, communautés plus saines – Kinshasa ».

La SYFES a organisé en ce jour le lancement de la deuxième phase ou année du Projet  « Jeunesse sobre, communautés plus saines – Transformer les jeunes violents à Kinshasa ». Cette phase vise l’accompagnement psychosocial de 250 filles kuluna de la Commune de Kinshasa.

Lancement de deuxième phase de projet « Jeunesse Sobre, Communauté plus saine, Transformer les jeunes violents à Kinshasa ». Un début chaleureux de communion entre les organisateurs et les cibles.